Premier long-métrage pour Adrian Grunberg, qui avait déjà travaillé aux côtés de Mel Gibson dans Apocalypto (2006) & Hors de contrôle (2010) en tant que premier assistant réal.
Ce n’est donc pas surprenant de les retrouver ensemble pour son premier film, d’autant plus que Mel Gibson n’y est pas seulement acteur, mais aussi coscénariste et coproducteur.
Pour ce DTV, ne vous attendez pas à du grand Art, loin de là. Ici, on a affaire à une sombre histoire de braquage dont le héros finit derrière les barreaux au Mexique.
L’intrigue se déroule dans une prison qui ne ressemble à aucune autre (c’est une ville dans une ville), et c’est pour cette raison que l’on n’y croit absolument pas (d’ailleurs, le titre québécois reflète complètement l’état d’esprit du film : "Prison tout inclus"). On voudrait nous faire croire que le gringo qui débarque de nulle part réussit en un claquement de doigt à se frayer un chemin et à arnaquer qui veut au cœur de la misère humaine et des bad-guys qui peuplent la prison.
Le film se veut bourrin mais pas crédible pour un sou, Mel Gibson est en roue libre et cabotine sans discontinue, pendant qu’au loin, on aperçoit (le temps d’une réplique, pas deux, ni trois, juste une) Peter Stormare & Dean Norris.
Bref, le revival de Mel Gibson ne se fera pas avec Kill the Gringo (2012), c’est une certitude et on ne regrette pas de l’avoir raté au cinéma.
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