Une Sombre Vision Indémodable du Règne Animal.

Résumé : Un pétrolier en route vers une île pour chercher du pétrole accueille un passager clandestin qui parle d'une bête mystérieuse. Personne ne le croit. Ils sauvent une rescapée. Sur l'île, la jeune femme est enlevée. L'équipage réalise trop tard que la bête existe, entraînant des pertes. Le commandant décide de ramener la bête.

Histoire : Jessica Lange a fait ses débuts au cinéma dans ce film. Son rôle de Dwan lui a valu une attention immédiate à Hollywood. Le singe géant Kong a été créé par un mélange de maquettes et d'un costume porté par l'acteur Rick Baker. Baker a passé des heures dans le costume de Kong, ajoutant une dimension humaine aux mouvements du personnage. Contrairement au film original, ce remake se termine non pas sur l'Empire State Building, mais sur les tours du World Trade Center, offrant une vue spectaculaire de l'époque. Avant la sortie du film, il y avait une campagne publicitaire massive. Un grand animatronic de King Kong a été construit pour la promotion et utilisé pour des scènes spécifiques, bien que la plupart des plans du film utilisent le costume de Rick Baker. Le film a remporté un Oscar pour les meilleurs effets visuels en 1977, reconnaissant les efforts techniques malgré les limitations rencontrées pendant la production. Réalisé avec un budget de 23m$, il génère 91m$ de l'époque en salles.

Équipe : L'adaptation de "King Kong" par Dino de Laurentiis, inspiré par l'affiche du film dans la chambre de sa fille, est réalisée par John Guillermin. Merian C. Cooper, James Ashmore, Ruth Rose et Edgar Wallace travaillent sous la direction de Lorenzo Semple. Rick Baker, non crédité, joue le singe. Roman Polanski avait refusé la réalisation. Jeff Bridges obtient son premier rôle majeur, Charles Grodin et Jessica Lange, qui remporte un Golden Globe pour ce film. Ce blockbuster est devenu un film culte pour toute une génération.

Avis : Pour situer le contexte, le tournage a duré sept mois et demi, de janvier à août 1976, avec un budget de 23 millions de dollars, dont 1,7 million pour la marionnette de King Kong, qui n’apparaît qu'une minute. Sorti en France le 8 septembre 1976, il se hisse à la 5ème place du box-office de l'année. Récompensé du prix SF Fantastique Horreur en 1977, il reçoit trois nominations aux Oscars et rapporte 91 millions de dollars en salles. Avec un budget colossal pour l'époque et une équipe artistique impressionnante.

Critique : Le film "King Kong" s'ouvre sur une image propre et aux couleurs agréables, qui place le contexte avec un pétrolier dans un port, introduisant les personnages principaux et les décors d'une époque révolue. La lenteur du rythme initial, marquée par une tempête, permet de se concentrer sur les personnages et leurs interactions. L'histoire progresse avec l'arrivée d'une jeune femme, le passager clandestin, et la découverte d'une île mystérieuse. Les décors magnifiques, l'ambiance changeante et la découverte d'un mur intrigant ajoutent de la profondeur à l'intrigue. Le film passe alors à la vitesse supérieure avec une superproduction soignée qui maintient le suspense et l'intérêt du spectateur.

L'intrigue continue d'évoluer avec la scène culte de la cérémonie et l'apparition de King Kong. Les effets spéciaux, bien que parfois perfectibles en termes de perspective, réussissent à impressionner. L'expédition pour sauver la jeune femme révèle un promoteur aux intentions changeantes et offre des moments mémorables, notamment la scène de la cascade qui explore la relation entre Kong et la blonde. Le film bascule alors dans une ambiance plus sombre avec des scènes violentes et une atmosphère de tension croissante. La représentation de King Kong, bien que parfois limitée par les effets pratiques, parvient à captiver grâce à des mouvements et gros plans réussis.

La fuite de l'île est intense et bien menée, marquant un tournant décisif dans l'intrigue. Les émotions s'intensifient, menant vers un dénouement poignant où chaque personnage retrouve sa place. Les grands moyens sont déployés pour la dernière partie, avec une mise en scène grandiose qui, malgré quelques limitations techniques, reflète une humanité inchangée. La fin du film est à la fois touchante et bouleversante, rappelant la structure parfaite du récit en trois actes. Bien que le rythme puisse sembler lent et les scènes parfois longues, "King Kong" reste un film culte et intemporel, reflétant parfaitement la vision de son époque.

> https://youtu.be/c9iS1P6UMqI

Créée

le 21 janv. 2023

Modifiée

le 13 janv. 2025

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