Suite du remake de 1976, réalisé par Guillermin en numérique anamorphique avec un petit budget, c'est un succès et 1 prix pire effets. King Kong 2 commence par une grande partie de la fin du précédent pour opérer une transition temporelle qui revient au moment de la sortie de cette suite. La technologie médicale reprend le sujet qui fait apparaître le monstre pour lancer l'intrigue dans des vagues problématiques. L'histoire se décale à l'autre bout du monde avec un personnage qui cherche des pierres, pour tomber sur un autre monstre.
Les éléments se regroupent entre les 2 récits pour rattacher son concept scientifique dans le transfert d'une nouvelle créature. Le style d'une série B, avec des dialogues grotesques entame la violence des principes médicaux dans une longue opération. L'ambition scientifique renouvelle le délire des monstres en liberté, avec des effets ultravisibles et une ambiance incohérente. La chasse ouvre des opérations militaires en s'opposant aux scientifiques, qui réussissent à rassembler ses personnages.
Malgré le style bas de gamme, la réalisation s’améliore pour lancer une terrible confrontation dans des directions incompréhensibles. Les détails bouclent l'aventure avec une sorte d'accélération idéologique extravagante, mais surtout sans accroches à l'intrigue qui continue la violence. La lutte du monstre augmente l'enjeu, en redéployant la mission, lors d'un long et pitoyable dénouement, pour cette œuvre invraisemblable qui joue continuellement sur des échelles comme une maquette, avec des effets bas de gamme et une histoire ridicule et répétitive, malgré quelques passages agréables.
Entrées Salles Usa : env. 1.250.000.
> https://youtu.be/KJvV4OmKeic