Suite du premier King Rising et toujours réalisé par Uwe Boll, ce King Rising 2 arrive t'il à se hisser dans la catégorie nanar d'heroic fantasy ?
Ma foi, c'est un petit oui. La réalisation de l'ami Uwe est toujours aussi chaotique mais là où le premier film disposait d'un budget plus ou moins conséquent, force est de constater que là, il a fallu bricoler.
La raison majeure, le cachet de Dolph Lundgren, à moitié concerné par le scénario et qui traîne sa carcasse tout le long du film.
Ensuite et bien ... Un roi et sa perruque, un château en carton pâte sorti d'un parc d'attraction, des figurants plus ou moins habillés à la mode moyenâgeuse et de la forêt...beaucoup de forêt !
Le scénario qui nous permet un voyage dans le temps est prétexte à des répliques totalement aléatoires lâchées par l'ensemble du casting, magnifiées par un doublage plus concerné par la mouche qui volait dans la cabine de prise de son que par le film.
La fin du film est plutôt ennuyante, les rares rebondissements étant totalement prévisibles.
Pas encore totalement nanar, ce King Rising 2 possède toutefois suffisamment de moments gênants pour se faire apprécier durant 1h30.