Et ben… Moi qui suis allergique aux films de Noël qui pullulent à cette saison, on peut dire que Netflix a fait fort sur ce coup là. Klaus est un film d’animation tout ce qui a de plus tendre. D’un scénario basique, le film parvient à magnifier chacune de ses scènes par son animation, et le tout est si bien exécuté qu’il est dur de ne pas fondre devant tant de mignonitude (j’ai perso définitivement cédé à la scène où le gamin court après son jouet sous le regard bienveillant de Klaus à la fenêtre).
Exit le joli Pôle Nord et bienvenue à Smeerensburg, bourgade sale et déprimante où deux clans s’affrontent depuis toujours. C’est dans ce contexte peu reluisant que Jesper fait la connaissance de Klaus, un grand bonhomme inquiétant, fabriquant de jouets à ses heures perdues. La démystification de Noël est bien pensée. Ça grouille d’idées et les différentes combines du facteur ayant donné lieu à cette fameuse légende donnent lieu à tout un tas de gags savoureux.
Superbement animé, drôle (« A MOI ! »), le film réussit en plus à rendre le personnage de Klaus particulièrement attachant. Alors oui, on n’échappe pas aux poncifs du genre comme le moment énervant où le mensonge du héros éclate, ou encore un troisième acte un peu plus convenu. Mais il y a une telle bonne humeur qui dégage de ce film qu’on aurait tort de bouder son plaisir.
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