Un beau coup de cœur pour ce magnifique conte de Noël ! Klaus imagine les origines de la fête de Noël au travers de la rencontre de Jesper, un facteur narcissique (Alex Lutz, en très grande forme) et de Klaus, un bûcheron solitaire (François Berléand, parfait pour le rôle), et c'est une vraie bonne surprise : sans utiliser de magie, le film Klaus est vraiment féérique et nostalgique, on fond devant tant de sincérité. D'une tendresse infinie, visuellement impressionnant (les design des personnages sont très réussis et originaux, les paysages sont autant de tableaux de maîtres, les lumières d'hiver qui viennent sublimer les surfaces et visages... c'est magnifique en tout point) et doublés avec brio : Alex Lutz est brillant avec ses intonations inimitables ! Pour quelqu'un qui d'habitude n'est pas grande amatrice de films animés, j'ai bien ri et même versé la petite larme, la fin étant écrite avec une large palette d'émotions, qui ne sort même pas les violons (elle n'en a pas besoin), mais préfère nous laisser sur un sentiment de bien-être, de nostalgie et une envie de partager (des cadeaux, du temps, peu importe...) avec nos proches. Le pur esprit de Noël. Avec son pragmatisme étonnant pour un film de Noël, Klaus s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes, les uns étant fascinés par l'aventure et les autres par la beauté du récit. Jesper et Klaus sont deux beaux cadeaux qui font fondre les cœurs comme neige au soleil.