Je ne sais plus quoi penser de Night Shyamalan.
Roi du twist, auteur de quelques bijoux (Sixième sens, Incassable), et de plusieurs bons films (Signes, le Village)… il a quand même commis plusieurs navets (Phénomènes, Glass) dont la nullité jette le trouble sur sa filmographie.
Et voilà donc Knock At The Cabin. Il faut reconnaître que le pitch est assez grotesque, mais on pardonnera à Shyamalan puisqu’il s’agit de l’adaptation d’un roman.
C’est plutôt bien troussé : mise en scène, montage, rythme. Assez bien joué (à part J.Groff qui ressemble de plus en plus à Macron). Mentions spéciales à R.Grint et R.Alridge qui sont plutôt convaincants.
Le gros, l’ENORME problème : c’est la fin. Je me demande quelle mouche a bien pu piquer Shyamalan pour changer la conclusion par rapport à celle du livre. En supprimant toute ambiguïté, il interdit toute réflexion, et tout l’intérêt de la fin du livre s’évapore. L’auteur du roman doit encore s’étrangler...
Pire… la fin de Shyamalan vient légitimer la démarche des 4 illuminés, laissant ainsi un sentiment désagréable quant au message de son film.
A éviter...