Koyaanisqatsi
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Koyaanisqatsi

Documentaire de Godfrey Reggio (1983)

Le cinéma expérimental, j'accroche pas en général, pour la simple raison que j'ai souvent du mal à en comprendre le concept même de " expérimental ", estimant que cela est très fourre tout et trop souvent difficile d'accès pour un public lambda.


Mais depuis plusieurs années, un nom, dure à prononcer, au passage, circule sur le net et les chaines Youtube ciné que je fréquente, un de ces films expérimentaux qui à fait son effet au début des années 80, considéré par tous comme une dinguerie : Koyaanisqatsi.


Tourné entre 1975 et 1982, ce film n'a aucune histoire et aucun dialogues, uniquement des images et un enchainement de musique aux synthétiseurs pour accompagnés des plans de villes, d'immeubles, de gens qui marchent, de routes débordant de bagnoles, ect.


Disponible sur Youtube, ce film est très particulier sur plein d'aspect, son montage ainsi que l'absence de dialogues donne quelque chose de quasi poétique au film, on voit défilé de nombreuses personnes vaguant à leurs occupations, souvent en train de marcher mais ils avancent tous en marche arrière, idem pour les véhicules, ce qui donne au premier abord un effet déstabilisant mais pas dénué d'intérêt car il y des passages montrant des actions qui sortent du lot.


Les plans durent plusieurs secondes et sont dans l'ensemble varié et montre beaucoup l'aspect hyperactive de la société, nous, êtres humains, vivant dans un univers fonctionnant comme une fourmilière mais de manière affreusement étouffante, oppressante, parfois déprimante, laissant de côté celui qui existe à l'écart, lui prêtant guère d'attention, le film, malgré l'absence de dialogues, en dis pas mal avec ces images et essaye, à de très rares moments, de montrer des aspects plus joyeux que des gens allant bosser, consommer, se promener et ayant tous l'air dénué d'émotion.


Le dure, malgré sa durée d'environ 1 h 20, est un chouia long, il aurait mérité d'être amputé d'environ 20 minutes car il y a parfois pas grand chose à montrer et voir des grandes villes en boucle devient lassant, la musique aurait mérité plus de variété car par moment la musique s'accélérait tellement que mes tympans en avait marrent et bon, du synthé à tout bout champ, c'est un peu chiant.


Koyaaniskatsi est un film particulier mais à voir au moins une fois dans sa vie, il possède une atmosphère assez oppressante, un regard très pessimiste sur la condition humaine et sur son infatigable envie de prendre le dessus sur les êtres qui étaient présents avant son existence mais, d'un autre côté, il cherche à nous faire tourner sur l'espoir de nous faire espéré changer notre mode de vie.

Trystan-Caouren
7
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le 3 déc. 2024

Critique lue 16 fois

Trystan Caouren

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