Le magicien samouraï.
Kubo passe ses journées à s'occuper de sa mère affaiblie et à conter des histoires fantastiques a l'aide d'une étrange magie et de papiers prenant vie et se métamorphosant en divers personnages. Seulement le jeune garçon ne se doute pas que la réalité et la fiction pourraient ne faire qu'un.
Quel bien ça fait de pouvoir avoir un film d'animation avec deux uniques buts: faire rêver tout en instruisant. Et c'est exactement ce que nous offre ce bijou des concepteurs de Coraline:
-du rêve par le récit fictif proposé rappelant à la fois les légendes guerrières samurais et deux-trois classiques tels par exemple le magicien d'Oz ou certaines séries mangas des années 1980-1990 sans violence inutile (même si certaines séquences peuvent en effrayer, elles ne sont nullement repoussantes et au contraire équilibrent parfaitement les moments émotionnellement forts sans être larmoyants.
- de l'instruction, à la fois sur le Japon des samouraïs, lieu de l'action de notre récit, et sur un certain comportement que des situations de vie peuvent amener, et ce avec la lumineuse idée de redonner vie à certains personnages par des réincarnations toutes symboliques.
Mais au-delà de ces considérations, ce qui marque sur un plan cinématographique, c'est bien le résultat de tout ce mélange de styles qui donne un récit captivant tant pour les enfants qui s'identifieront à Kubo que pour leurs parents d'adultes qui s'identifieront sans peine au duo d'adultes principal. Une animation de toute beauté féerique, une musique envoûtante de Dario Marinelli et une véritable déclaration d'amour au Japon.
A recommander vivement et restez les deux premières minutes du générique de fin si vous avez tout comme moi été envoutés.