Après avoir vaincu Tai Lung et obtenu le titre de "Dragon Warrior", Po le panda bedonnant mène une vie plus tranquille, faite de menu fretin à arrêter et d'entraînement. Shi-fu, son maître, est sur le point de lui enseigner comment obtenir la "Paix Intérieure" quand la nouvelle de la mort de Master Rhino vient tout chambouler. Po et les Furious Five partent donc affronter l'auteur de ce crime odieux : Shen, le fils banni de l'ancien couple impérial.
On ne peut pas dire, les scènes de combat sont quand même bien faites. Grâce à l'animation, les artistes peuvent se lâcher et inventer des chorégraphies inventives et même parfois surréalistes.
Il y a aussi pas mal de scènes drôles.
Je pense notamment à celle de la prison ou au running gag de l'adoption, sans oublier la scène qui rend hommage au jeu "Snake".
De plus, le mélange avec de l'animation 2D est toujours efficace selon moi, même mieux utilisé que dans le 1er opus. Ici, l'utilisation de la 2D pour séparer le passé du présent permet de couper plusieurs fois la trame principale par les souvenirs de Po, ajoutant de la variété et du rythme à l'ensemble.
Les voix sont très sympas, mention spéciale à Jack Black si on accroche à son style (c'est mon cas et j'ai maintenant envie de revoir School of Rock, ne cherchez pas...) et à Dennis Haysbert (le président Palmer de 24h chrono) dont la voix de baryton colle parfaitement avec Master Ox. Par contre, il a fallu que je revienne à la scène de la prison pour entendre Van Damme qui passe assez inaperçu ici.
Le film est aussi bien rythmé que le précédent opus, même mieux grâce à différentes trames scénaristiques qui permettent une variété dans les scènes. Le plus important reste donc l'histoire, du moins sa trame principale qui est intéressante car on en apprend plus sur Po, son passé, sa famille et pourquoi il est le dernier panda de Chine (même si je dois avouer que je ne m'étais pas du tout posé la question dans le 1er film).
De par son ambiance, son humour, le jeu de Black et son cadre, ce Kung Fu Panda 2 reste évidemment dans la lignée du précédent et ce n'est qu'une évolution, mais une bonne évolution. Si vous avez aimé le premier, jetez-vous sur celui-ci. Il n'y a certes plus l'effet de surprise et de découverte qui m'avaient bluffé en 2008 mais le plaisir reste le même et le travail de recherche de nouveauté en creusant le passé de Po fonctionne bien avec moi.