Production polonaise sans prétention avec un scénario que l'on voit venir de loin avec des emprunts à à peu près tous les films de possession et d'antechrist (avec un emprunt fulgurant à la Malédiction des les premières secondes), un personnage principal aux fraises (Marek Marek n'est pas le flic le plus futé du tiroir...), un rythme inégal qui nous fais contempler parfois L'abîme de l'ennui (la première moitié semble durer 4 fois plus).
Mais une ambiance pesante (la photographie est parfois superbe et l'atmosphère glauque à souhait, mais on est pas dans Seven non plus malgré une certaine influence dans certains passages. Certains plans sont d'une beauté à tomber), quelques idées de mise en scène pas trop connes, une BO, qui sans être du Goldsmith, offre parfois des morceaux sympatôches, un casting pas trop mauvais, une scène dans une caverne qui m'a fait taper une grosse barre de rire et un final sympa (même si tu le sens venir) qui change un peu de ce genre de production. Cet abîme de l'enfer reste une ptite série B sympa à regarder un après midi pluvieux.