8.5: Killing me softly
Billi, trentenaire chinoise vivant à New-York, apprend que sa grand-mère Nai Nai, vivant en Chine, est atteinte d’un cancer en phase terminale. Or, une tradition ancestrale veut que la personne sur le point de mourir ne doit jamais le savoir. Comment cette occidentale de coutume va-t-elle pouvoir tenir le secret? En participant à une réunion de famille en Chine pour un mariage.
Le voici donc ce portrait malgré lui de l’affluence occidentale sur les coutumes orientales. Le synopsis me semblait loufoque, ce portrait s’avère touchant.
Dès la première annonce du film, on sait que l’on va assister à un mensonge. Et autant la première réaction occidentale, égoïste, s’avère être interloquée, autant le concept et l’explication du pourquoi de cet imbroglio nous frappe en plein visage et nous condamne à accepter l’inacceptable.
Et ce plaidoyer s’avère de toute beauté : par une bande musicale exceptionnelle avec bien des classiques représentant la fin de quelque chose s’avérant un commencement; par des actrices exceptionnelles et une puissante satire malgré elle du machisme qui va, Mesdames, vous satisfaire grandement, et Messieurs, vous confronter à une réalité cachée. Mais surtout par l’ultime séquence provoquant une réaction indescriptible sous peine de spoil, mais qui demeure indélébile. Vous l’éprouverez sans doute.
En enlevant une petite longueur sur son premier tiers, cette expérience est à recommander...