Un jeune soldat part dans des contrées interdites, au nord de l'Angleterre, afin de retrouver l'aigle d'or, le symbole de la légion appartenant à son père disparu depuis vingt ans.
Kevin MacDonal est un réalisateur qui m'intéresse beaucoup, aussi bien dans ses documentaires que le choix de ses fictions. Là, il s'attaque à un péplum, ou plus exactement un road movie sur un homme convaincu de laver l'honneur de son père.
C'est peut-être cette particularité qui fait que j'ai bien apprécié le film, car nous sommes loin d'un Gladiator, avec très peu de scènes de combats. Channing Tatum joue le rôle principal et Jamie Bell celui de son esclave qu'il va acheter à la suite d'un combat de gladiateurs perdu. Il n'est d'ailleurs pas interdit d'y voir des sous-entendus homosexuels dans leur relation tourmentée, où plus d'une fois, la distance esclave-maitre sera rompue.
On y trouve aussi Donald Sutherland et Tahar Rahim en chef de la tribu du nord.
On aurait pu s'attendre à quelque chose d'un peu plus pêchu, en partie justifié par le budget riquiqui, mais L'aigle de la neuvième légion est un péplum atypique, loin de l'épique auquel on pourrait s'attendre du genre.