Déception. J’attendais un peu de ce Mocky réputé, qui m’a finalement laissé une sensation mitigée similaire à celle de La cité de l’indicible peur : La mise en scène est pourtant inspirée, aussi bien dans ces dix minutes introductives, une évasion silencieuse et en total mouvement, qui rend hommage aux pères des films noirs, que dans cette séquence finale sur un toit, tout en ombres chinoises… y a que Mocky pour oser une pareille scène et en tirer une poésie absurde se reflétant dans les visages des badauds. Ici le cinéaste incarne lui-même un évadé de prison, qui avait été incarcéré pour le meurtre d’un policier. Pour se faire il prend en otage la fille d’un politicien. Le style y est, la satire aussi, pourtant je m’y suis beaucoup ennuyé, de bout en bout.