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Un peu troublant
Au départ s'annonce un désastre. Le style est très télévisuel (avec les ellipses courantes dans certaines séries US, sitcom surtout) et les Farrelly visent bas y compris dans la présentation...
Par
le 3 mai 2015
9 j'aime
L'Amour extra-large par Kroakkroqgar
Pendant toute sa première partie, 'Shallow Hal' frôle le désastre total, mais retombe étonnamment sur ses pieds par la suite.
Les intentions et la morale du récit sont évidentes : la véritable beauté est celle de l'esprit, et il ne faut pas juger les apparences. On passe néanmoins près d'une heure à douter de la démarche des scénaristes. Remplacer un personnage laid par une actrice au physique de mannequin est tout à fait contre-productif pour dénoncer le diktat des standards de beauté moderne et les gags vis à vis du poids de Rosemary humoristiques n'aident en rien à dé-stigmatiser l'obésité. Malgré la naïveté burlesque et sympathique du personnage de Jack Black, le récit est très gênant.
Puis l'histoire d'amour devient crédible. La tendresse et la simplicité du couple à l'écran corrige la maladresse du propos. Le discours réprobateur de Hal au père de Rosemary, la prise de conscience et la nouvelle maturité de Hal rende le message touchant et finalement réussi. Il s'agit toujours de Gwyneth Paltrow maquillée, mais le baiser final est de toute beauté, preuve que les frères Farrelly ont accompli leur mission.
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Créée
le 9 janv. 2019
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