L'amour louf
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Les histoires d’amour finissent mal mais s’il est un film pour contrecarrer cette chanson de Rita Mitsuko devenue aujourd’hui un adage, c’est bien L’amour ouf de Gille Lellouche.
Le réalisateur signe en effet une romance tragicomique bien rythmée, aux faux airs de La Haine et de West Side story. Les plans s’enchaînent sur une bande originale eighties qui permet autant d’exprimer la violence des corps qu’elle fait naître de leur mouvement une certaine poésie. C’est le cas, notamment, de ces scènes de danse entre Clotaire et Jackie qui, si elles surprennent de prime abord le spectateur, l’embarquent rapidement tant leur photographie est touchante de pudeur et de sincérité.
Il représente l’ombre (la prison, la violence), elle, la lumière (la connaissance, un futur qui s’annonce brillant). Une dichotomie vieille comme le cinéma mais qui fonctionne ici comme un fil rouge sang tout au long de cette réalisation à la colorimétrie saturée.
En effet, à l’instar des plans composés le plus souvent en clair-obscur ou en dyptiques, Clotaire et Jackie s’attirent, se repoussent, se complètent; et leur rencontre nous fascine, à l’image de cette éclipse qui hypnotise les habitants de cette ville en proie aux grèves ouvrières et au banditisme.
On ressort de la séance aussi renversé que le titre et avec l’envie de croire à nouveau en un amour magnétique écrit dans les astres, résistant aux affres du temps, aux parts d’ombre et de lumière.
Créée
le 22 oct. 2024
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