Gaynor pure... Borzage tendre.
Un bon mélo comme on les aime, de la meilleure période, c'est à dire à la toute fin du muet.
Des miséreux, de l'injustice, des prostituées, de la prison, de l'alcoolique, de la maladie... Tout ce qu'il faut !
En plus, ça se passe à Naples, on a une super partie dans un cirque itinérant, la mise en scène est formidable, ça envoie des jeux d'ombres à tout va, expressionnisme oblige, on a le droit à des plan-séquences de malade, une reconstitution magnifique, des seconds rôles parfaits... que demande le peuple, là-bas, dans sa chaumière ?
Une histoire d'amour ? Il y en a une, bien sûr... entre un grand dadais sympathique et la plus belle femme du monde.
Parce que, quand même, on ne voit qu'elle, Janet Gaynor, petit bout de femme pornographique qui devrait être interdite aux mineurs, actrice formidable aussi, qui mériterait plus de compliments, mais j'en garde sous le coude pour l'Heure Suprême.