L’Ange ivre est le septième film de Akira Kurosawa. Mais le réalisateur le considère comme son premier film personnelle où il peut faire ce qu’il veut. Il débute sa collaboration avec son acteur fétiche Toshiro Mifune. Et confronte pour la première fois les acteurs Toshiro Mifune et Takeshi Shimura.
Le scénario est bon, L’action se situe dans un seul lieu, une ville japonaise où les personnages se croisent. Matsunaga, un yakusa est malade, il est atteint de la tuberculose. Pour se faire soigner, il va se faire aidé par un médecin alcoolique nommé Sanada.
Les acteurs principaux sont bon, Toshiro Mifune (Matsunaga) et Takeshi Shimura (Sanada) : Mifune à un bon jeux, mais son coté débutant se ressent beaucoup. Malgré tout on ressent qu’il y a un talent à exploiter. Ce que Kurosawa auras sans doute remarquer. C’est son premier rôle de premier plan, auparavant il avait joué quelques petits rôles de figuration. Shimura est le premier acteur régulier de Kurosawa depuis son tout premier film, La Légende du grand judo. Ici, il est excellent. Très à l’aise dans les scènes comiques et les scènes intense en émotions. Les personnages sont bien développé : Matsunaga à une certaine fierté et un code d’honneur hérité de son statut de Yakusa. J’ai bien aimé le personnage, il passe de détestable à attachant. Sanada est drôle et n’hésite pas à dire ses quatre vérités à qu’elle qu’un, on sent qu’il à vécut beaucoup de choses dans sa vie. Il veut aidé les malades jusqu’à son dernier souffle. Ce personnage ma bien plus.
La relation entre Matsunaga et Sanada est très intéressant puisque ils sont au début très différent l’un de et l’autre, mais des évènements vont les rapprocher et ils vont développé une amitié.
La réalisation de Kurosawa est excellente ! Il capte le jeux des comédiens, leur dit d’être naturel et authentique, et de se servir des décors pour bouger et rendre l’action et les mouvements plus fluide et théâtral. Dans la ville, il y a une rivière pollué que l’on voit fréquemment tout au long du film.
Les décors de Takashi Matsuyama sont fidèle à l’ambiance du film. La ville est bien construite et permet au réalisateur d’entrecroiser ses personnages et de montrer la vie de la petite banlieue japonaise.
La composition de Fumio Hayasaka est bonne. On ressent le drame humaniste, le monde de la pègre et la rédemption de Matsunaga.
Le film aborde : L’honneur et le code des yakusas, Le monde de la pègre, la vie et les chois moraux que nous prenons. Tous développé avec justesse et talent.
J’ai apprécié L’Ange Ivre. L’humaniste, les personnages, les dialogues et la réalisation ma bien plus. Je vous le conseille !