Les femmes coûtent chair

Les femmes coûtent chair chez Emilio P. Miraglia ! En voici un giallo bien ficelé sur un homme très riche et très instable, qui s’adonne à des jeux mortels avec des victimes ressemblant fortement à sa défunte épouse. Le jour où il décide de se remarier, des événements étranges viennent perturber le nouveau couple…

L'APPEL DE LA CHAIR suivi 1 an plus tard de LA DAME ROUGE TUA SEPT FOIS furent les deux derniers films du réalisateur italien Emilio P. Miraglia, et ses deux seuls gialli. De toute sa petite filmographie, seuls ces deux films parviennent au statut culte du genre, et Artus Films en a fait une édition remarquable.

Vous y trouverez quelques thématiques qui témoignent de son style et de son goût artistique pour le genre :

les grands châteaux abandonnés

les tableaux hantés

les femmes révoltées

l'héritage convoité

Sans oublier les nuisettes très improbables, les fouets très longs et les corps très découverts. Dans ces deux films, l'ambiance fantastique et fantômatique apporte de la profondeur et du style dans sa réalisation et dans ses décors assez surprenants, voire grandioses. On aime voir se dépatouiller les victimes face au tueur, mais aussi le tueur face à ses anciennes victimes. Fantômes ? Colère divine ? Ou meurtres prémédités et totalement réels ? Le réalisateur s'amuse à perdre son spectateur. Un film parfait pour Halloween, à regarder avec son petit dernier pour une maximum de frayeur.