Ash, Le Chevalier de la Tronçonneuse
Ash, c’est le mec qui aurait pu être chevalier de la Table Ronde… si cette dernière avait été en palettes et entourée de cadavres animés. Propulsé dans le Moyen Âge avec sa tronçonneuse greffée au poignet et son fusil à canon scié, il débarque comme un Marseillais à Ibiza : bourrin, bruyant, et sans aucune classe, mais putain qu’il est attachant. Bruce Campbell transforme chaque réplique en punch direct au menton, avec un charisme de série B qui éclate tout sur son passage.
Un Scénario qui Tape dans le N'importe Quoi
L’histoire ? Ash doit récupérer un bouquin magique, mais comme un ado devant son bac, il n’a pas bien appris la formule. Résultat : une armée de squelettes se lève et fout le boxon. Rien n’a de sens, mais c’est justement ça qui est génial. C’est comme si Le Seigneur des Anneaux avait été réalisé par un fan de Monty Python sous acide. Chaque scène est un prétexte à balancer des vannes ou des idées barrées, et franchement, on signe direct pour ça.
Effets Spéciaux Made in Sam Raimi
Sam Raimi, c’est le mec qui te prouve qu’avec un budget limité et beaucoup de folie, tu peux rivaliser avec les blockbusters. Ici, les squelettes sont animés à la Ray Harryhausen, les maquillages dégoulinent de génie fauché, et chaque plan transpire l’amour du bricolage. C’est un carnaval d’effets visuels old-school qui fait plus plaisir à voir que la moitié des CGI insipides qu’on bouffe aujourd’hui.
Humour Décomplexé : Le Roi de la Déconnade
Les dialogues d’Ash sont un festival de punchlines absurdes. Entre le "Hail to the King, Baby" et les répliques balancées comme des grenades, c’est un vrai stand-up médiéval. Le film ne se prend jamais au sérieux, et c’est là toute sa force. On rigole des situations absurdes, des combats ridicules, et même des passages qui auraient dû faire peur. Sam Raimi ne fait pas de l’horreur, il fait de l’humour noir en armure.
Le Moyen Âge Comme Tu L’as Jamais Vu
Entre des chevaliers en carton-pâte, des catapultes DIY et des squelettes qui chantent presque We Will Rock You, ce Moyen Âge est une claque dans la tronche à tout cours d’histoire chiant. Ici, l’héroïsme laisse place à la débilité assumée, et ça fonctionne à merveille. On est là pour se marrer, pas pour réfléchir, et sur ce point, L’Armée des Ténèbres est un sans-faute.
Conclusion : Un Chef-d'Œuvre du Grand N'Importe Quoi
Evil Dead III : L’Armée des Ténèbres, c’est l’équivalent cinématographique d’un burger bien gras : ça dégouline, c’est mal équilibré, mais qu’est-ce que c’est bon ! Un pur délire à savourer sans modération, avec Bruce Campbell en serveur d’excellence et Sam Raimi en chef étoilé du chaos. À voir et revoir, tronçonneuse à la main et sourire aux lèvres.
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