7.5: Kill Roy
2009, Londres : Roy, un escroc octogénaire, qui ne cesse de dérober des sommes par des transferts frauduleux, pense trouver en Betty, sa prochaine victime en s’inscrivant sur un site de rencontres. Il ne se doute pas qu’il a affaire à une alter ego ayant un lointain secret, et semblant entourée par un fils protecteur.
La voici cette comédie apparemment satirique sur l’art de la tromperie. Je m’attendais à une sorte de détente et me suis finalement retrouvé pris au piège du propos allant plus loin.
Autant vous dire, Tarantino aurait pu être le second titre du film, tant sa présence est omniprésente : par la vision cinéma de 2009 étant un fil rouge indirect; par l’aspect de vengeance bien caché durant sa première moitié et finalement par cette représentation satirique de la glorification de soi au péril des autres, tel ses salopards ou son cascadeur indirectement évoqué.
Et si pas tous les points sont précis et qu’une part de mystère persiste sur l’origine de cette rencontre, la proposition de Condon, brillamment interprétée par un duo extra, ainsi que cette relecture de l’œuvre de Quentin mérite d’être vue...