Homme vieillissant, Roy est pourtant un escroc redoutable, malin, et impitoyable. Il déniche une nouvelle victime : une gentille et riche veuve qui recherche un compagnon. Le jeu va alors commencer... "The Good Liar" démarre plutôt bien, avec tandem principal très en forme. Helen Mirren est attachante en dame vulnérable dont on se doute qu'elle n'est pas totalement ce qu'elle parait être. Mais c'est surtout Ian McKellen qui fait des étincelles, passant en quelques secondes du veuf suave au combinard adroit, voire au criminel sans scrupule. D'autant plus que visuellement l'ensemble tient plutôt bien la route, avec une mise en scène convaincante.
Mais c'est le scénario qui pêche quelques peu. L'intrigue évolue de manière intéressante, amène quelques pistes dont on se demande bien à quoi elles vont servir... jusqu'à un dernier acte qui arrive comme un cheveu sur la soupe. Le souci avec le genre du film d'escroqueries est que l'on s'attend à un twist final, et que ceux-ci sont souvent trop conventionnels, ou au contraire trop tirés par les cheveux. C'est ce dernier cas qui ce produit ici, et c'est un peu décevant de la part d'un film qui commençait bien !