Un spécialiste de l'arnaque croit avoir trouvé la perle rare sur un site de rencontre en la personne d'une veuve, dotée d'un riche fond de pension. Il va vouloir la séduire afin de rentrer dans son intimité, et surtout lui piquer son argent. Mais ce qui va être un mensonge de première classe va être plus que cela...
Il est étonnant que le film soit passé inaperçu à sa sortie, car rien que son casting majuscule mérite l'attention. Helen Mirren et Ian McKellen ; deux acteurs aussi beaux et charmants, dans une histoire qui ne manque pas de surprises. D'ailleurs, je précise qu'il vaut mieux découvrir L'art du mensonge en en sachant le moins possible, car il y a de quoi être bluffé par le niveau de twists que propose l'histoire, à tel point que ça remonte très loin. Car au départ, le film est monté comme une histoire d'arnaque, avec une femme assez naïve, qui refuse l'amour charnel, même si ça convient très bien au monsieur. Ils vivront d'ailleurs rapidement ensemble en faisant chambre à part. Mais il y a aussi toute une attention à porter sur différents détails, jusqu'à la fin où tout explose, métaphoriquement parlant.
Même si oui, c'est parfois gros sur la façon dont l'histoire rebondit, j'avoue avoir été très séduit par la démarche, et avec deux acteurs si anglais dans leur façon de s'exprimer, c'est à deux doigts d'être un régal. Très bonne surprise donc de la part de Bill Condon, qui passe de Twilight à La belle et la bête, mais le tout est vraiment réalisé avec classe.