Père de famille et compositeur, Lionel Fribourg est excédé d'écrire sa symphonie dans le vacarme du voisinage. Il tente de conquérir une jolie divorcée (Maria Schell) dont la principale qualité est de posséder un petit pavillon de banlieue bien au calme...
Assassin, Paul Meurisse ne l'est pas vraiment dans cette comédie de Pierre Chenal; au pire est-il fortuitement responsable de la disparition soudaine des deux ou trois personnes qui pourraient l'empêcher d'investir la maison d'Agnès... On retrouve ici Paul Meurisse comme on l'aime, caustique châtié et distingué, voire loufoque. La comédie est adaptée à son personnage récurrent, imperturbable et toujours prompt à subvenir dignement à la somme de contrariétés qui s'accumulent ici. En face de Paul Meurisse, épisodiquement, Maria Schell semble s'amuser à jouer les dévotes au sourire angélique et stupide.
Meurisse porte ce film dont le sujet malicieux peut paraitre au demeurant parfois étriqué, malgré de nombreux rebondissements, et en tout cas peu valorisé par la mise en scène élémentaire de Chenal. Le divertissement reste plaisant autant que l'est le numéro d'acteur de Paul Meurisse.