Au-delà de la nullité

Pas grand chose à dire sur ce navet qui est ce qui s'est fait de pire dans l'ultraviolence racoleuse et écœurante. Il n'y a strictement rien à sauver, ni mise en scène, ni scénario, ni jeu d'acteurs (toutes ces expressions étant d'une pertinence toute relative à propos de ce film). Tout n'est que prétexte à des scènes gore d'une bêtise et d'une laideur extrêmes, de même que dans un film pornographique les scènes non-pornographiques ne servent que de faire-valoir. Comme le dit le site spécialisé devildead, le film est "parsemé de scènes que tout amateur de gore se doit de voir au moins une fois dans sa vie". On se prend à imaginer un montage qui réunirait toutes ces scènes en enlevant le reste, ce qui permettrait à ces "amateurs" d'économiser leur temps en s'épargnant les dialogues (ridicules) et les acteurs (affligeants). Car le vrai sujet du film ce sont ces scènes gore, obscènes et répugnantes, sans intérêt cinématographique, du pur voyeurisme à la Cannibal Holocaust.

Le tâcheron qui a produit ce film en a commis d'autres, j'ai poussé le vice jusqu'à voir un autre de ses "chefs d'œuvres" (ne rigolez pas, certains plaisantins ont bien utilisé cette expression), c'est la même bêtise, la même laideur. Il paraît que Tarantino est fan. Grand bien lui fasse.