Agry culture

Mon premier Budd Boetticher (et ouais, ça craint pour un amateur de westerns) ! Et avec son acteur fétiche, j'ai nommé : la moulasse Randolph Scott (bon là c'est pas mon premier film avec lui...).

Je m'attendais à de la série B, mais c'est pas vraiment ça, on est plus proche d'une série télé des années 60. C'est cheap mais pas un cheap crado, plutôt toc.
Le problème est que le rythme tient aussi de la série des années 60, donc c'est tout mou et à aucun moment le spectateur n'est surpris (et ne s'attend à l'être), l'histoire se déroule gentiment entre trois bâillements.

Le scénario est à la fois simpliste et alambiqué, ce qui est une performance en soi.
Tout se passe à Agry Town, une douce bourgade californienne aux mains d'un clan : les Agry. Les physiques disgracieux et consanguins des oncles ou neveux ou enfants (je ne suis pas sûr) aidant, j'ai tout mélangé les personnages. Ce qui ne m'a pas empêché de comprendre l'histoire, je vous rassure. Bon j'avoue que, devant le peu d'intérêt de l'intrigue, j'ai pas non plus fait des masses d'efforts.

Randolph Scott a ici 60 ans. Quand on sait que dans la fleur de l'âge il a le charisme d'un bigorneau, je n'en dirais pas plus, je ne voudrais pas être désobligeant.

Après mon premier Boetticher, je me dis que je ne suis pas tombé sur un super filon, mais bon j'aurai l'occasion de creuser un peu plus d'ici la fin de la semaine normalement, vu que j'ai TCM gratos pour encore trois jours.


PS : J'en connais un qui a échappé de peu à la lapidation.