Adrian Lyn(ch)e ? (Attention je gâche dedans)
Quelle belle petite déception que cette Echelle de Jacob pourtant prometteuse jusqu'aux 5 dernières minutes. L'ambiance est parfaite, la vision de la folie par un montage soigné, des effets subtils et une musique de premier ordre est tout à fait pertinente.
Tim Robbins fait toujours plaisir à voir et les 90's ne se sont jamais aussi bien portées.
Alors quoi ?
Alors cette fin, presque peureuse, comme si le scénariste fatigué avait fini par nous lâcher lamentablement la main pour aller s'asseoir tranquillement dans son fauteuil préféré, celui de « Ah au fait ce n'était qu'un rêve » ou autre « en fait il est mort »...
Je rejoins Ao qui dit que finalement aucune fin n'aurait peut-être été la bonne à une telle histoire, pourtant moi j'en avais quelques-unes dans la tête mais on m'a pas demandé mon avis.
Alors j'ai été baladée, certes dans un film fascinant, inquiétant et déroutant, mais je me suis sentie un poil trahie face à ce côté « Lynchien » de l'ensemble : je vous montre n'importe quoi et vous fait croire que ça a un sens.
Ce n'était finalement que le délire d'un mec mourant. Le film aurait pu être tout autre, avec cette fin, tout serait rentré dans l'ordre. Car c'est le genre de fin inattaquable. Tout est interprétable, le scénariste ne s'est pas foulé.
C'est donc un 7 de déception car mon rondouillet petit 8 était déjà sur les starting blocks. Je le conseillerai tout de même vivement car il représente un film phare sur le thème de la folie, même si, au final, on se rend compte que ça n'était proprement pas le sujet du film...