Mais comment peut on sérieusement prendre pour un bon cinéaste un type qui fait en 1h30 à peu près 187448 zooms avant sur les (jolis) yeux de sa (jolie) actrice ?
Comment prendre au sérieux un film qui traine son absence de trame scénaristique pendant tout ce temps, pour finalement se terminer en pastiche d'Edgar Allan Poe qui aurait , lui, su torcher cette histoire en vingt pages bien serrées ?
Tout au plus peut-on sauver vaguement la structure en boucle de l'intrigue, même si on a tout compris dès que Porel ouvre la bouche, et le rebondissement du faux coupable aux gants de cuir (même si le jump scare de sa ''résurrection'' dans l'église est si prévisible qu'il en devient sinistrement clownesque).
En bref, une intrigue volée à Poe, un langage cinématographique réduit à 2 ou 3 tics répétitifs et grossiers (que diriez vous d'un écrivain qui emploierait 150 fois le même mot dans une nouvelle de 20 pages ?), bref çà n'étonnera personne d'apprendre que Tarantino aime ce film...
De là à considérer Fulci comme un grand réalisateur, il y a une sérieuse marge. Et pourquoi pas, pendant qu'on y est, passer ce genre de sous culture sur Arte ??
Ou même, cauchemar quasi ultime, l'intégrale de la filmo de Louis de Funès à la cinémathèque ??
La cinéphilie, ma pauv'dame, n'est plus ce qu'elle était (ce quart d'heure ''vieux con'' vous a été gracieusement offert par Melenkurion).