C'était l'âge d'or des co-productions franco-italiennes et Fernandel y donnait souvent de sa personne.
Ici, hommage gentiment sarcastique au cinéma hollywoodien et aux Etats Unis d'Amérique, ambiance de films de gangsters à New York, rêves de Far-West, clins d'oeil aux films de prison...
Notre pauvre héros est myope comme taupe, ça va lui causer bien des ennuis, et trois quiproquos plus loin, le voilà ennemi public numéro 1, chef d'un gang ou Zsa-Zsa Gabor règne en maîtresse femme et poursuivi par toutes les polices du pays, notamment par Tino Buazelli qui en profite pour se faire la tronche d'Orson Welles...
Pour un film de Verneuil adapté par Audiard, on pouvait attendre un peu mieux que cette histoire gentiment BD, plutôt foutraque et ouvertement franchouillarde.
Mais bon, au réveil avec un café et des tartines beurrées, ça passe sans trop de souffrances, mais c'est à réserver aux inconditionnels de la plus grande star chevaline du vingtième siècle, bien sûr...