Pauvre Masao, tout mignon, tout con, qui cherche des amis pur jouer pendant ses grandes vacances mais qui se retrouve seul. Pauvre Masao, pas méchant, tout bon, qui cherche une vraie famille pour partir loin, comme les autres enfants.
Blanc comme un ange, noir comme son cœur emplit de chagrin et d'un manque.
Une histoire jouée par des enfants ne peut que toucher la sensibilité des plus grands.
Dans cette histoire, le petit Masao vit avec sa grand mère, son père est mort et sa mère est, soit-disant, partie pour travailler afin de subvenir à ses besoins. Arrive les grandes vacances, une photo de sa mère et une adresse.
Objectif : retrouver sa môman. A l'aide d'un "Ami", il part à la conquête d'une famille.
Ce film influe vraiment nos sentiments, il est tantôt joyeux, tantôt triste.
Le silence du petit Masao, tout le long du film, en dit long, chaque regard, chaque sourire. Une déchirure sentimentale, une découverte amicale.
Et la Manie du Yakuza à en faire trop pour raviver la flamme du gosse est amusante et touchante.
L'amitié naissante entre un Yakuza et un enfant est tellement fascinante, chacun des deux en apprend de l'autre, et ils se comprennent mutuellement : C'est ça qui est beau.
La BO est exclusivement faite par Joe Hisaishi est correspond -- comme d'habitude -- au thème abordé.
"Summer" : Le moment où on fait des rencontres, mais aussi où voit des départs, en espérant que la prochaine fois, ce sera pareil. Ce genre de musique qui résonne dans votre tête et qui vous rend béa.
Si vous voulez voir une heureuse tristesse qui vous fera pleurer de joie, regardez ce film tellement puissant émotionnellement !