Comme souvent le cinéma de Fulci erre entre des scènes gore et le ridicule le plus total. La première fois que j'ai découvert l'enfer des zombies, c'était d'un grotesque pas possible. Là, encore on est dans le grotesque, mais il n’empêche que si tout est loin de fonctionner certaines scènes marchent. C'est ce qui nous fait raccrocher (oui c'est un vilain jeu de mot pour un film qui se passe au téléphone) au film, car avoir un tueur qui fait trembler ses interlocuteurs avec sa voix de canard est au plus haut du ridicule. L'histoire quand à elle est faible, ce n'est surement pas sa pauvre intrigue qui captive. Les scènes gores sont très sanglantes et comme d'habitude chez Fulci elles sont efficaces. C'est bien le seul intérêt à l’éventreur de New York.