Vingt hommes participent à une expérience, huit seront des gardiens, les autres des prisonniers. Ces derniers se privent en signant le contrat de leurs droits de citoyens.
Très vite, la situation dégénère. Les gardiens se trouvent un leader naturel qui a enfin l'occasion de réveiller le sadisme qui sommeille en lui.
Cinématographiquement parlant, s'il y a quelques idées cela dit classique ( le passage au point de vue noir et blanc, les interludes de bribes d'interview..), le film ne se démarque pas comme étant particulièrement recherché dans sa mise en scène et sa technique.
Sa force, c'est son scénario. Appuyé sur une expérience réelle ( heureusement arrêtée plus tôt), l'expérience de Stanford, le scénario nous fait plonger dans les désirs de violence, de pouvoir, de revanche qui nous habite.
D'abord au sein des personnages, les plus complexés, les plus humiliés dans leur "vraie vie", se trouvent naturellement les plus sadiques, les plus assoiffés de pouvoir et de contrôle.
Mais chez nous, spectateurs, également, puisque plus nous voyons les choses dégénérer, plus nous attendons que justice soit faite.
Dérangeant, intéressant, mais je le redis, pas pour ces qualités cinématographiques à mon sens.