Grand, mince, élégant et un peu godiche à la fois, un beau regard désarmant de simplicité et d'innocence, c'est ainsi que se présente Longfellow Deeds (jeu de mots sur Longfellow bien sûr !) alias Gary Cooper tout bonnement irrésistible !
Que ferait ce musicien joueur de tuba qui n'a jamais quitté sa petite ville, poète et célébrité locale parfaitement heureux, à qui il ne manque que la belle jeune fille déjà créée dans son imaginaire, avec 20 millions de dollars tombés du ciel?!
Et c'est New York, la grande vie et les vautours attirés par l'un des hommes les plus riches et les plus en vue.
Mais Mr Deeds est un coeur pur, un être foncièrement honnête, bon et altruiste, toutefois dans cette société de crise de 1929 où sévissent misère et chômage, il fait figure de fou prêt à dilapider sa fortune.
Un film à la Capra plein de cet humanisme et de cette générosité qui caractérisent le cinéaste, et on est heureux et ému de ce happy end où bonheur et amour triomphent toujours, où le bon est récompensé et les méchants punis.
Un peu naïf mais si gratifiant !