Sélectionné en compétition officielle et diffusé en première mondiale avant-hier soir dans le Grand théâtre lumière, le nouveau film de la réalisatrice hongroise Ildikó Enyedi m’a laissé complètement indifférent.
Le long-métrage suit la relation entre un capitaine de navire (Gijs Naber) et sa femme (Léa Seydoux), et s’attarde, en 7 chapitres, à décrire les évolutions du couple naissant, entre tromperie et fidélité, de Paris à Hambourg.
Malgré quelques fulgurances, notamment ces magnifiques scènes en pleine mer, merveilleusement filmées par la réalisatrice hongroise, et de belles reconstitutions du Paris des années 20, l’académisme du film et les faiblesses scenaristiques empêchent le spectateur d’être tout à fait conquis par ce trop long-métrage de près de 2h50 tout de même.
Fade et sans saveur particulière, The story of my wife (titre plutôt ironique quand on connaît le déroulé du film) est de ces films dont on ressort difficilement avec un avis tranché, neutralité insipide, à l’image du film.