Cannes émue par ce film. On m'avait pourtant dit de se méfier quand Cannes donne sont avis. Des femmes et des hommes riches et principalement de couleurs blanches. C'est pas un bon signe.
Alors qu'ils ne connaissent la galère que devant des films ou des informations à la télé.
Souleyman ou plutôt Abou Sangare, n'a pas un jeu qui me touche particulièrement. Mais je pense que le problème vient surtout de la direction d'acteur plutôt que à son talent d'acteur.
On suit 72 h dans Paris, intenable émotionnellement dans la vraie vie. Mais comme il peut exister des situations similaires. Ici, c'est pas du tout crédible (ses blessures ont disparu en une nuit !!) Nous aurons du l'appeler l'histoire du super-héros Souleyman vu tout se qu'il subit en 72 heures.
Mais se qui m'a titillé le plus, c'est le propos très à droite du film. Que Soul se demande pourquoi il est venu en France ? Et puis de montrer la galère d'un immigré clandestin obligé de mentir à la préfecture. Et la permanente procédure constante française des immigrés sans papiers en France. C'est limite un manuel pour dire ne venez pas, ou pourquoi ils elles ne devraient pas venir clandestinement.
Il doit toujours sourire au personnel du 115 ou des bénévoles qui donnent de la nourriture ou du café. Comme si, c'était le mode d'emploi de l'immigré gentil et comment il faut se comporter pour avoir son visa en France et y être accepté.
Mais je ne sais pas foncièrement, mais de ma connaissance c'est loin de la réalité. Et que l'administration française fait bien attendre pendant des années le premier visa. Surtout la galère de la traversée et de travailler sans papiers pendant ce temps indéfini et généralement indéfiniment long.
Bref, un film sans grande âme, plutôt didactique romancé. C'est peu agréable de voir Cannes s'affoler pour un film plutôt politique que social. Alors qu'ils doivent parler de film social.