Une inventivité folle, de l'art cinématographique dans son absolu, dégagé des contraintes formelles tel le scénario, le jeu des acteurs... Il n'y a là que de l'image, de l'art du montage, des jeux avec l'image pour une tranche de vie...
L'ensemble dégage une mélodie née du rythme donné à l'image, des parallèles entre les images qui se font écho, de leur alternance... avec une mise en abime assez sublime.
Il y a quelque chose de magique dans ce qui n'aurait pu être qu'un vain exercice de style... par l'usage du pur langage cinématographique et de là naît une émotion.
Peut-être la musique associée à ce film interfère dans sa réception (ici celle de pierre Henry)... mais peu importe...
P.S : il y a quelque étrangeté dans les messages précédents le film... ainsi nous dit-on "sans recours à des intertitres" puis écrit entre parenthèses "il n'y a pas d'intertitres"... et je me suis demandé pourquoi cette réitération du propos.