Difficile de parler de l’homme aux 1000 visages sans vous spoiler l’histoire vraie que raconte le film, mais sachez juste qu’elle est totalement tarée, et je pèse mes mots.
Pendant longtemps, le cinéma espagnol c’était Almodovar. Puis, l’Espagne s’est imposée comme une référence du film de genre, de l’horreur à l’épouvante en passant par la série B d’action de qualité. Avec ce film d’espionnage élégant, dynamique, complexe, et addictif de bout en bout, le cinéma espagnol semble être arrivé à une certaine forme de maturité.
Une maturité qui lui permet de proposer des grands films exigeants servis par des acteurs fabuleux (Eduard Fernández en tête), de reconstituer les années 80 en Espagne et à Paris les doigts dans le nez ou encore de regarder les yeux dans les yeux le dernier grand film d’espionnage de ces dernières années, le magnifique La Taupe avec Gary Oldman, l’humour noir en plus.
A ne rater sous aucun prétexte.