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Un homme, Jacques Fonzic, achète la cave de la famille Sandberg, Simon, Hélène et leur fille Justine, cave située dans un immeuble cossue de la Capitale. Fonzic désire y entreposer les effets de sa mère récemment décédée. Il s’avère que Fonzic souhaite habiter la cave. Il aménage l’endroit et s’y installe. Simon Sandberg tente de le déloger mais trop tard, il a remis les clés de la cave à Fonzic qui de son côté lui a remis un chèque et ce avant de signer l’acte de vente devant notaire. L’erreur de Simon, la première mais pas la dernière, l’empêche d’annuler la vente.


Hélène se renseigne sur ce Monsieur avenant et poli. Le Monsieur en question est en fait un judéophobe notoire, professeur d’histoire renvoyé du dernier collège où il a enseigné. Il tient un blog ouvertement négationniste avec toutes les horreurs inhérentes à ce type d’écrit. Il y parle du génocide des Amérindiens ce qui en soit est une bonne chose à part que les négationnistes ont le don pour cette comptabilité morbide qui consiste à dénoncer tous les génocides possibles pour minimiser et infirmer la Shoah.


Fonzic sème la discorde chez les Sandberg à l’aide de toutes sortes de manigances et de provocations. Un matin Simon trouve un « Juden » bien puant surmonté d’une étoile de David tracé à la craie blanche sur sa porte. Pour ne pas affoler les siens Simon l’efface, deuxième erreur.
Au prétexte fallacieux de recherche de vérité, du droit à se poser des questions, Fonzic arrive à à semer le doute dans la tête de la fille Sandberg, Justine, quant à la réalité du génocide dont furent victimes les Juifs pendant la seconde guerre mondiale. Quand Justine ressort ce discours à son père ce dernier pète les plombs, elle prend une bonne gifle. Ensuite il poursuit Fonzic qui s’enferme dans sa cave. Et là Simon commet l’erreur fatale de mettre le feu à la porte de la cave pour en faire sortir Fonzic. Alerté par les voisins la police le maitrise et l’amène au commissariat où il est enfermé dans une cellule. Son avocat l’en fera sortir mais le mal est fait, un procès est inévitable. Une fois son coup réussi Fonzic disparait.


« L’homme de la cave » avertit sur les erreurs à ne pas commettre devant les provocations judéophobes et négationnistes. Garder son calme, il y a des lois dont la loi Gayssot pour faire taire voire emprisonner ces gens là. Il n’y a pas de place pour les états d’âme, l’antisémitisme n’est pas une opinion c’est un délit. Le repli communautaire des Juifs se comprend mieux à l’aune des persécutions dont ils furent victimes durant des millénaires et de la haine qu’ils suscitent encore de nos jours.


« L’homme de la cave » est un film captivant qui donne à réfléchir encore et encore. Surtout ne pas baisser la garde devant le nombre des antisémites actifs, passifs avoués ou qui s’ignorent. Je n’ose pas dire que c’est un film sonnette d’alarme tellement elle est usée la sonnette depuis qu’on la tire, quoi qu’il en soit la vigilance reste de mise. A noter l’excellente prestation de François Cluzet dans un rôle, celui de Jacques Fonzic, pas facile à endosser

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le 24 oct. 2021

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Daziel

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