Ancre le ciel et l’enfer.
Le mystère s’épaissit : alors qu’on s’était échiné à expliquer les raisons pour lesquelles le cinéma de Bela Tarr n’est ni poseur, ni gratuit, ni snob après les chocs esthétiques des Harmonies...
le 16 mai 2020
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Ah, ça ! C'est beau, c'est élégant, Bela Tarr manie les mouvements de caméra comme peu de cinéastes, le pouvoir hypnotique du film faisant son effet pendant un petit moment. Cela dit, lorsque l'on adapte du Simenon, je m'attends à autre chose qu'un exercice de style certes parfaitement maîtrisé, mais n'en restant pas moins assez ennuyeux, voire franchement irritant sur la durée. C'est simple, on a l'impression que le réalisateur aurait pu boucler le récit en moins d'une demi-heure tant il se complaît à se regarder filmer, non sans un certain talent, donc, mais surtout avec une évidente prétention.
Alors les esthètes pourront toujours m'avancer la qualité de la photographie (effectivement très belle), mais moi, quand je m'ennuie parce que l'on ne me raconte rien, et qu'en plus cela est totalement calculé, ça me gonfle rapidement, surtout lorsqu'il s'agit de l'auteur de « Maigret », dont l'œuvre a été parfois transposée avec une grande réussite. Dommage, car il y avait un vrai potentiel dramatique à exploiter, une tragédie humaine que n'aurait pas renié Marcel Carné ou Jean Renoir... On devra donc se contenter de beaucoup de beauté mais surtout de beaucoup d'ennui, tout juste éclairé par l'intrigue policière lorsque Tarr daigne bien la traiter quelques instants. Irritant.
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Créée
le 25 avr. 2018
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