De l‘héritage de Cervantes à l’odyssée délirante de Gilliam, le chaos anachronique d’un rêve sur pellicule. Un exubérant carnaval des âmes.
Un Don Quichotte épuisant, énergique, complètement burlesque , avec sa propre logique interne qui n’est pas celle du « réel » . C'est une métaphore du travail du cinéaste de ses fantasmes, de ses rêves et désillusions , du monde des producteurs et du financement des films absorbés ou dans la mise en scène ou le rôle …On est déconcertés dès le début car tout n’est que mise en abyme, emboitements allant du rêve , de la fiction au réel, de l’imaginaire au fantasmes les plus extravagants , un univers où tournent à fond les moulins à vent de la folie et du délire de grandeur . On rit souvent, mais il y a de l’émotion dans ces personnages … Ce Don Quichotte est comme un testament surréaliste où Gilliam fait apparaître des thématiques de ses anciens films …il est allé jusqu’au bout de son propre rêve et c’est tant mieux!