Des plans pittoresques somptueux insufflant un bel écrin à l'aventure de nos sergents britanniques en quête de pouvoir. La bouffonnerie des dialogues de deux compères, en pleine forme, peinent à faire rire. L'histoire est plaisamment rocambolesque, exotique, dans le même esprit moins mouvementé que relaiera "Temple maudit" de Spielberg. Morale somme toute cristalline posée sur l'arrogance coloniale occidentale, et plus universellement la mégalomanie, la vanité cupide de l'homme, et autre banalité sur le plancher des vaches.
Rq: A noter les quelques plans de type documentaire dans le préambule qui apportent un relief particulier au périple fabuleux qui suit. On retrouve des intentions similaires dans "Au-dessous du volcan" (1984). J'ignore si la pratique est régulière chez Huston durant les dernières décennies de sa filmographie ?