Je crois définitivement que Guillaume Brac est un de mes réalisateurs préférés. Plus que ça, il me semble que, tel le christ rédempteur, il est descendu sur terre afin de nous rappeler le seul et unique message qui vaille : la vie est amour. Bref j'arrête mes conneries, et on va plutôt s'attarder sur son film L'île au trésor.
Et ben on est proche du sans faute, si simple et pourtant si émouvant. Ce que j'adore avec Brac, c'est qu'il arrive à toucher avec des moments extrêmement banals. Il peut trouver de la tendresse en filmant une petite fille regardant le paysage à bord d'un petit train, vous émouvoir d'un homme seul au bord de la plage racontant ses aventures d'antan ou encore vous rappeler vos souvenirs de galérien au détour d'une scène de drague un peu maladroite. Il me rappelle à moi qui, du haut de mon arrogance, pense chaque jour un peu plus que mes congénères sont méidocres et stupides, qu'ils sont en fait infiniment beaux, tendres et émouvants.
Et que dire de la fin qui cristallise cette sensation de fin de vacances : la pluie arrive, met fin à la petite bulle de bonheur, et chasse dans le même temps les jours heureux. En bref ce film c'est la beauté des vacances, belles par les personnes qui les vivent et belles par leur caractère éphémère.
Foncez le voir.