Le temps d’un été, le réalisateur Guillaume Brac a posé sa caméra sur l’île de loisir de Cergy-Pontoise (dans le Val d’Oise, à la frontière avec le Vexin). En filmant les ados et les familles qui viennent profiter des beaux jours, on découvre tout un microcosme : un terrain de dragues ou d’aventures pour les uns et de transgressions pour les autres.
Cette base de loisirs est un monde à part, comme coupé de la réalité où le temps d’un après-midi, on y va pour se détendre, se baigner, faire des activités sportives (baignade, téléski nautique, pédalo, …) et aussi faire des rencontres. Ce terrain de jeu à ciel ouvert, les ados en raffolent et en période de fortes chaleurs ou lorsque l’on n’a pas la possibilité de partir en vacances, cet eldorado est le bienvenu. Dès le début du film, on est confronté à plusieurs situations assez cocasses, notamment ces jeunes adolescents qui tentent de resquiller pour se faufiler dans la base de loisirs (interdite aux mineurs non accompagnés d’un adulte), tandis que les plus vieux s’adonnent à leur exercice favoris, celui de la drague (parfois lourde), espérant grappiller ici et là, soit un numéro de téléphone soit un Snap.
L’île de loisir est suffisamment grande pour nous permettre de découvrir un large panel de la population qui la fréquente. Des familles qui viennent à la baignade surveillée aux jeunes adultes qui se rendent à la zone barbecue (chacun y amène son propre barbecue), en passant par la côte sauvage (à l’extrême opposée de la plage principale) ou ses recoins cachés (notamment cette pyramide flottante en plein milieu du plan d’eau).
L’ayant fréquenté durant ma plus tendre enfance, difficile de ne pas regarder ce film un brin nostalgique.
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