Wes Anderson est connu et reconnaissable pour sa palette de couleur douce et haute en couleur, mais également pour ses histoires d’une pureté sans pareille au rythme si particulier. Mais ce qu’il a réussi à établir avec l’île aux chiens est simplement grandiose.
Je pourrais construire l’éloge de ce film en me focalisant exclusivement sur la partie technique. En effet les chiffres de ce long métrage en stop-motion sont plus qu’impressionnants. L’élaboration du film a duré 2 ans et a mobilisé 670 personnes. Wes Anderson a utilisé 1000 marionettes pour plus de 240 décors. Cette mobilisation de moyen hors du commun a engendré plus de 130 000 photographies pour 101 minutes de bonheur.
Le travail colossal effectué a permis à Wes Anderson d’accomplir l’impossible: donner vie à ses marionnettes. En d’autres termes d’insuffler à ces petits êtres le propre de l’acteur: transmettre des émotions. Il créé un effet de réalité grâce à l’animation en volume. Mais il vient souvent casser cette réalité en nous rappelant que ce ne sont que des figurines, avec par exemple le nuage de fumé en coton. Il nous plongent au cœur du réel de la fabrication et nous met face à la complexité technique de son travail. On peut longtemps rester admiratif devant la précision des joueurs de tambour, le souplesse des poils des chiens au vent ou même le mouvement lent et mélancolique des larmes.
L’île aux chiens c’est l’éloge du lien si pure qui lie l’homme à son chien, c’est l’insurrection des marginaux et un combat pour la liberté. Mais avant tout c’est une histoire emplie de réalisme dont la tendresse me berce encore.
Ici vous pouvez spoiler !
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