Ce film a marqué mon enfance.
Pas au même titre que Jurassic Park et autres films cultes, non : L’île aux pirates, c’est un tout autre souvenir.
Celui de mes vacances d’été où, avec mes cousins, après avoir passé la journée dehors à jouer à nos aventures, nous nous retrouvions le soir au-dessus du garage pour vivre le même genre d’aventure, sur une petite télé qui fonctionnait mal, et pendant que nos parents vaquaient à leurs occupations.
Bien des années plus tard, je cédais à la nostalgie et achetait le DVD sur Amazon.
Avant même de revoir le film, j’éprouvais le plaisir de lire un petit mot d’attention du fournisseur, me félicitant d’avoir commandé une pièce rare et difficile à trouver.
Allez hop, revisionnage…
La VF passe aussi bien que dans mes souvenirs, les effets spéciaux n’ont pas pris une ride (Geena Davis et Matthew Modine non plus), Frank Langella est vraiment impressionnant – tant par la prestance que par la taille – et Patrick Malahide méritait amplement d’être inscrit sur ma liste d'acteurs estimés, longtemps avant que je ne le retrouve des années plus tard dans Game of Thrones (sous les traits d'un chef pirate, d'ailleurs !).
Le film n’est pas parfait, loin de là. Du patinage dans les dialogues et dans le scénar, cela va sans dires. Mais rien de bien conséquent comparé au plaisir de retrouver la soif d’aventure de ses plus belles années.
Et puis surtout, SURTOUT : John Debney n’a pas grand-chose à envier à Klaus et Hans. La preuve.
Mon Dieu, que j’aime avoir grandi dans les années 90 !