Le début est horrible : il y a des ralentis partout, il y a des situations auxquelles on ne croit pas une seconde, genre un capitaine de navire qui canonne sa propre ville dans une pyrotechnie michaelbayienne, pour abattre un malheureux carrosse. C'est que L'île aux pirates, soyons sérieux deux minutes, c'est une espèce de Pirates des caraïbes, en avance sur son temps et profondément idiot. La saga disney semble d'ailleurs avoir malheureusement interdit de penser le film de piratage moderne autrement.
Quand les péripéties ne fonctionnent pas, la magie du hors champ ou de l'ellipse, et c'est reparti. Le rythme, il est frénétique, à en donner le mal de mer, sans doute pour éviter que le spectateur ne réfléchisse trop à la cohérence de ce qu'il est en train de voir. Mais enfin, je dois dire que même si parfois on soupire, ça se laisse regarder jusqu'au bout, je dirais pour le charme de Geena Davis, au moins. Il y a quand même quelques moments vraiment plaisant, ne nous le cachons pas. Avouons qu'il y a pi(re) ratage.