Inclassable, et difficilement évaluable. Tentative de notation alors différente qui prouve mes désaccords entre moi-même, entre deux points de vue parfaitement développés dans les autres commentaires :
En tant que film 5/10
en tant que documentaire 9/10
une moyenne donc de 7 et je rajoute/déduis:
les + 1 :
- cadrages, mise en scène
- la cadre, l'île, le japon en décor
- le moment de la sortie dans le village en famille
- le regard de celui à qui ils laissent une partie de leur production
les - 1:
- la musique qui est comme le dit Senscritchaiev, franchement redondante et insupportable
- pour l'instance sans fin de certaines scènes répétitives, normal dira t-on c'est le but du film de montrer la vacuité et l'inhumanité de ce labeur sysiphien
- pour la gifle caricaturale à la fin de la première demi-heure
- 1 pour la frustration de n'avoir pu travaillé mon japonais (ce qui est complètement subjectif, j'avoue)
Bref, j'arrive à 7, et au fond c'est mon ressenti.
De manière plus sérieuse, j'apprécie et comprends les éloges, mais l'aspect hybride film-documentaire avec ce parti pris du silence total n'a pas crée à mon niveau d'alchimie, d'hypnotisme alors qu'habituellement fan de cinéma japonais et de lenteur, j'aurais cru être sensible. Peut-être une telle unanimité me faisait attendre un chef d'oeuvre absolu qui surpasse largement les autres oeuvres japonaises de la même période et ce ne fut pas le cas...
Non en fait peut-être demain je mettrai 9 ou 3, je n'en sais rien, car L'ïle nue ne demande aucune approbation positive ou négative. C'est un parfum unique auquel on peut être sensible ou non... si ce n'est pas demain, un autre jour ou jamais.
Peut-être pour être plus rationnel j'aurais préféré un film sans scénario complètement, un faux documentaire parfait ou au contraire j'aurais préféré un film plus développé, plus conséquent...