No time to die
Sud de l’Angleterre: Harold Fry retraité ne se pardonnant pas un drame familial a beau être marié à Maureen, ses pensées sont pour sa plus vieille amie Queenie vivant près de l’Ecosse. Lorsqu’il reçoit une lettre de cette dernière lui annonçant qu’elle est atteinte d’un cancer en phase terminal, il ne peut se résoudre à la laisser seule partir et entreprend de la rejoindre à pied sans dire mot à ses proches. Une sacrée aventure en vue.
La voici cette apparente illustration de l’amour perdu et du prix à payer pour le retrouver. Une touchante expérience.
D’une apparence naïf, Harold porte un mal en lui, une sorte de dette indélébile dont il ne peut se déculpabiliser. Si l’on sourit à l’entame et éprouvons une certaine empathie envers Maureen, le déroulé des événements se chargera d’influencer ou pas notre sentiment.
La forme est assez bien mélangée entre le passé et le présent, la manière d’informer et d’influencer des deux époques où discours et actions symboliques se côtoient. On peut parfois douter de tous les événements vécus mais l’apogée de cette quête et cette volonté de Harold de ne jamais abandonner son pèlerinage vous touchera si, à la manière de Forrest Gump, vous étiez également poussé par un événement majeur à entreprendre un tel périple.
Broadbent et le membre de sa famille concerné par le drame sont absolument touchants, mais ce sont bien ces Dames de cœur qui vous marqueront le plus, toutes sans exception malgré leurs imperfections.
Belle expérience détente à recommander