On a tout d'abord l'impression de suivre une histoire de harcèlement scolaire puis de maltraitance par un professeur. Mais, en fait, racontant son histoire par le biais de différents points de vue (la mère, le professeur, l'enfant), Hirokazu Kore-Eda et son scénariste Yuji Sakamoto nous brossent, en fait, le portrait de deux enfants complices. Par conséquent, le film peut sembler un peu fastidieux avec cet enchainement de points de vue. D'ailleurs, c'est clairement la dernière partie - lumineuse - consacrée au lien particulier qui s'est tissé entre ces deux enfants faisant l'école buissonnière qui me semble la plus aboutie : douce, subtile, touchante. Dernière musique de Ryuichi Sakamoto juste avant sa mort.