Trois parties qui, ensemble, apporte amène trois émotions surprenamment très différentes.
La dernière, ma favorite; comme une douce odeur de nostalgie. On comprend alors qu'est-ce qui rend ces gens ci bizarre autour de ces enfants, qui ne sont que, des enfants. C'en est tautologique, maintenant, il est assez évident que l'on essai de nous donner la sensation au début que tout le monde perd la tête dans ce film, sauf le personnage que l'on suit à l'instant "T".
Et pourtant ils sont tous juste dans un monde différent.
Ce monde peut-être à la fois celui de l'âge, celui de sa posture sociale, celui de son passé. C'est assez difficile de synthétiser ce que L'innocence apporte.
Kore-eda vient souffler quelque chose sur nous que l'on ne sent pas. Il fait s'envoler des pollens que l'on au dessus de la tête et l'on sent ces derniers à l'instant seulement où ils s'en vont. Nous nous sommes tant habitué à leur présence, qu'ils n’existe plus. Et quand on croit les sentir on ne les possède déjà plus. Nous avons perdu notre hymen, nous avons touché à cette boîte de Pandore, nous avons touché à notre innocence. Et d'une certaine façon on comprend que l'on ne peut pas retirer l'innocence de façon totale. On peut en enlever sa matière mais pas son fond. Être innocent c'est aussi une attitude, un choix.